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2022

Misa Tango de Martin Palmeri 

Après avoir donné les Carmina Burana au Théâtre antique d’Arles, l’Ensemble Vocal d’Arles renoue avec les productions réunissant différents médias artistiques.

Pendant les concerts du 10 et 11 décembre se sont joints sur scène le chœur, les instrumentistes, deux danseurs de tango argentin et un plasticien. Tous réunis autour de la trace.

Une première trace a été présente grâce à la projection d’éléments de répétition, des pas déjà dansés grâce à la captation vidéo d’une répétition. Ce concert, éphémère, trace et retrace un parcours, une élaboration, à l’instar de tout spectacle vivant.

Une autre trace s’est inscrite dans le creuset du concert. Les danseurs ont évolué sur un dispositif imprimant leur calligraphie sur un tissu ou sur un papier. Le dispositif de cette performance sera le support d’œuvres plastiques. Cette trace du mouvement dansé-chanté, créé tant par l’écoute des basses que celle des mélodies deviendra le support d’une pensée plastique dans l’après coup du concert.

Tout cela vient étayer la trace du tango dans son histoire. Avec Astor Piazzolla et deux de ses tangos les plus connus : Oblivion et Adios Nonino. La trace dans l’oubli pour l’un, dans la mémoire et l’hommage à son père pour l’autre. Cette trace se prolongera en lecture en hommage à Piazzolla. Et s’épanouira par la misa tango de Palmeri, messe qu’il a écrite spécialement pour donner une place vocale et chorale au tango.

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Photos Françoise Legoff
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